» La maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. »
Dans cette page de l’Evangile, en ce début du mois de décembre, le Seigneur revient sur ce qui fonde notre expérience de foi.
C’est la joie de la rencontre.
Lorsque saint Paul a fait cette expérience, tout devenait balayure à ses yeux.
Dieu est son Appui et son Bouclier.
On revoit cette même expérience avec le prophète Isaïe dans la première lecture de ce jour.
» Immuable en ton dessein, tu préserves la paix,
la paix de qui s’appuie sur toi. Prenez appui sur le Seigneur, à jamais,
sur lui, le Seigneur, le Roc éternel. »
C’est sur lui que nous prenons appui et non pas sur un mortel.
C’est sur lui que notre foi prend appui et non pas sur un mortel.
C’est sur lui que notre baptême prend appui.
C’est pour lui que nous fréquentons les sacrements, notamment l »Eucharistie.
Alors, il n’y a rien qui puisse nous ravir notre espérance.
Au coeur des tumultes du monde et même de l’exhibitionnisme du mal, cette maison bâtie sur du roc tient grâce au roc.
Or le roc, c’est le Christ.
La paix dont parle le prophète vient de lui.
C’est l’assurance de la victoire sur les idéologies du siècle.
» Les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. ».
C’est l’expérience de celui qui s’appuie sur un mortel plutôt que sur Dieu.
C’est aussi l’expérience de celui qui s’attribue lui-même la gloire d’une victoire personnelle plutôt que de l’attribuer humblement à Dieu.
» Les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. ».
Seigneur, apprends-nous à dire » Seigneur Seigneur avec un coeur qui t’aime vraiment.
Père Serge Martin Ainadou