» Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »
Dieu n’est pas indifférent devant ce qui nous arrive et nous affecte.
Dans l’Évangile, il éprouve de la compassion devant la foule désemparée et abattue.
Avec cette foule, Dieu fait l’expérience d’une proximité plus intime que chacun ne l »est envers lui-même.
La réaction devant cette misère n’a pas tardé.
« Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux » ordonne le Seigneur.
Dieu prend soin de nous.
Aujourd’hui, il rejoint chacun dans ce qu’il vit.
Il en a donné les preuves à travers ses signes dans l’Evangile.
Il y a un puissant déploiement de son amour que nous ne voyons pas et qui nous maintient dans l’être.
A chaque Eucharistie, nous faisons l’expérience de ce Soin du Verbe de Dieu incarné qui se donne à manger et nous nourrit.
Nous sommes donc ces brebis désemparées et abattues.
En Dieu nous mettons notre confiance.
Nous avons l’assurance de Sa Présence comme il est présent auprès de cette foule dans l’Evangile.
Il nous envoie aussi ses ministres ordonnés pour notre soin.
» Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »
Seigneur, envoie-nous des ouvriers.
Père Serge Martin Ainadou