» Tenez-vous donc prêts, vous aussi »
Le cycle des anneee liturguUes annoncent toujours une fin et un début.
Notre vie est ainsi rythmée par ce cycle.
Nous sommes en tension vers la fin.
Mais cette fin est ouverture sur la Vie.
Le Seigneur nous demande de nous tenir prêts pour ne pas rater ce rendez-vous.
» Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé. »
Le Seigneur donne plusieurs exemples d’une telle visite inopinée dans l’Évangile de ce premier dimanche de l’Avent.
Il y a un sentiment de panique qui peut occuper notre coeur en écoutant cela.
« Deux femmes seront au moulin en train de moudre :
l’une sera prise, l’autre laissée. »
A qui serait le tour ? demanderons-nous.
Mais, dans l »Evangile, le Seigneur nous rassure.
» Veillez donc ! » nous dit-il.
Veiller, c’est rester en éveil.
Saint Paul, dans la deuxième lecture, nous dit que c’est le moment de sortir de notre sommeil.
Cette forme de lourdeur liée à un quotidien qui nous emporte dans nos soucis.
Il faut lutter contre cette lourdeur avant de se frayer un chemin de pause pour la prière.
On court plus que on ne s’arrête pour un temps de recollection et pour penser un temps avec soi et avec Dieu.
Ce sont les effets de la somnolence
Le sommeil spirituel s’installe quand l’oubli s’invite et s’installe.
La vigilance ne baisse plus.
C’est qu’il n’y a plus de vigilance.
La paix de Dieu n’est plus accueillie.
Er les soucis de la vie prennent la place.
» Veillez donc ! » nous dit le Seigneur.
Veiller, c’est se tenir en éveil.
C’est veiller que rien ne nous arrache notre espérance.
Et que de choses tentent de nous arracher notre espérance !
Dans cet état de veille, on garde dans le coeur que c’est pour Dieu que l’on est baptisé et que l’on est devenu chrétien
Dans cet état de veille, on demande à Dieu de nous montrer le chemin de la joie comme l’ont demandé les fils d’Israël.
» Qu’il nous enseigne ses chemins, et nous irons par ses sentiers. »
Seigneur, en entrant dans ce temps de l’Avent avec toi, apprends-nous à vivre à ta suite.
Père Serge Martin Ainadou