» Alors le Roi dira… »
Le Christ Roi de l’univers est un serviteur.
Il est au service des plus petits et des plus humbles.
Mais avant, c’est lui-même qui s’identifie aux plus petits.
Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ;
j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité. »
Ce type de Roi est tout à fait autre.
Nous avons à apprendre à redevenir ce roi.
Et pourtant, le chemin n’est pas aisé.
Il y a ceux qui ne voudraient pas nous voir faire l’expérience de la faim, et de la soif.
Le Roi que nous célébrons n’a pas eu honte de s’identifier à un pauvre.
Et le pauvre, c’est celui qui a faim.
C’est celui qui a soif.
Mieux, c’est celui qui reconnaît qu’il a faim et soif surtout de Dieu.
Dans l’Evangile, le Seigneur sépara les hommes les uns des autres sur la base de cette expérience de notre amour de l’homme et de Dieu.
» Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ;
j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi. »
Le pauvre sait qu’il a besoin de Dieu.
Et mieux, que Dieu s’invite chez lui s’il lui ouvre sa porte.
Et quand Dieu vient chez lui, il se met à lui donner à manger et à lui donner à boire.
» Comme un berger veille sur les brebis de son troupeau quand elles sont dispersées,
ainsi je veillerai sur mes brebis, et j’irai les délivrer dans tous les endroits où elles ont été dispersées. » dit Ezéchiel dans la première lecture de ce dimanche du Christ Roi de l’univers.
C’est en cela que Dieu est Roi.
C’est le Roi qui sert le pauvre en esprit.
C’est le Roi qui panse les blessures du pauvre.
C’est le Roi qui, par amour de l’Homme, meurt et ressuscite afin de donner la vie à l’Homme.
» Car c’est lui qui doit régner
jusqu’au jour où Dieu aura mis sous ses pieds tous ses ennemis. »
Seigneur, apprends-nous à vivre sous ton Règne d’amour.
Père Serge Martin Ainadou