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La figure de Pierre le premier Pape et le pontificat de Léon XIV

par Les Maux de Ma Foi 17/05/2025
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La messe d’inauguration du pontificat du Pape Léon XIV aura lieu ce dimanche 18 Mai 2025. A cette occasion, le Pape va recevoir le pallium, un vêtement liturgique en laine d’agneau et l’anneau du pêcheur. Le Saint-Père va également prier devant le tombeau de l’Apôtre Saint Pierre, le premier Pape de l’histoire.

Le tombeau de saint Pierre

La liturgie, annonce le site officiel du Vatican, va commencer à l’intérieur de la basilique saint-Pierre. Le Pape Léon XIV descendra, avec les patriarches des Églises orientales, jusqu’au tombeau de saint Pierre. Il va s’y recueillir et l’encensera.

Selon certains spécialistes, il existe un puissant lien de communion de l’évêque de Rome avec l’apôtre Pierre. Ce moment de recueillement du Pape Léon XIV souligne la force d’un tel lien et met en lumière la figure de l’Apôtre Pierre.

Détour archéologique sur le tombeau de Pierre

La découverte du tombeau de Pierre est récente. Elle a lieu 1900 ans après l’évènement du martyre du premier des Apôtres et survient dans un contexte de projet de construction d’un mausolee pour le Pape Pie XI. À sa mort en 1939, Pie XI manifeste le désir d’être enterré dans les grottes vaticanes, à côté de Pie X. D’après des vaticanistes, les grottes vaticanes » où sont enterrées de nombreux papes » correspondent à peu près à un niveau de sol de la première basilique, édifiée par l’empereur Constantin au IVe siècle

Malgré le problème d’espace, le pape Pie XII, succédant à son prédécesseur, exprime le désir de respecter les dernières volontés de Pie XI. Il décide alors de faire abaisser le niveau de pavement des grottes, afin d’élargir l’espace dédié au futur mausolée. Lors de l’opération des travaux, les ouvriers découvrent sous le pavement un nouvel espace vide où l’on distingue les vestiges d’un édifice funéraire. C’est ainsi qu’apparaît une troisième couche, celle d’une vaste nécropole romaine.

Sur l’initiative du Pape Pie XII, en 1939, deux fouilles archéologiques ( 1940-1947 et 1953-1957) ont été menées sous l’autel central de la Confession dans la basilique Saint-Pierre. Des recherches, comme le rappelle le site en ligne du Vatican, menées dans le plus grand secret, démarrent dès les années 1940. Des archéologues de l’institut pontifical de l’archéologie chrétienne sont partis de plusieurs indices. Parmi les plus étudiés par des historiens, il y a d’abord la vénération populaure de la tombe de l’Apôtre Pierre, attestée par le martyrologue romain ( premiers écrits sur les martyrs ) dès la fin du Ier siècle après Jésus-Christ, soit autour de l’an 67-90. Il y a ensuite le témoignage écrit de Caïus, prêtre, qui explique en l’an 200 que les apôtres Pierre et Paul sont enterrés tous deux à Rome, le premier au Vatican, le second sur la route d’Ostie. Il y a enfin l’évènement historique du début de la construction de  » maîtres-autels » sur la sépulture des martyrs romains.

Le tombeau de Pierre retrouvé sous le maître-autel de la Basilique Saint-Pierre

Cet indice précis remonte à l’empereur Constantin ( (310-337) : il s’agit du « maître-autel » de Bernin de la Basilique Saint-Pierre. En réalité, d’après de nombreux historiens, dès le règne de l’empereur Constantin, il se met en place une tradition selon laquelle le maître-autel des édifices est érigé au-dessus des tombes de martyrs, exactement au-dessus de leur sépulture, quelle qu’en soit la profondeur. Ces fouilles, étendues au-dessous de la nef de la Basilique, ont donné lieu à des découvertes. Les fouilleurs ont découvert des tombes d’un niveau assez riche contenant des sarcophages et jalonnant une voie funéraire. Cette voie, précise la même source, se terminait à la base de la colline du Vatican par un espace à ciel ouvert où avaient été pratiquées des sépultures pauvres en pleine terre. C’est à cet emplacement que la tombe de Pierre a été identifiée. Comme l’explique Philippe Pergola, archéologue et historien, il s’agit d’une tombe très modeste, en pleine terre, mais avec une protection de tuiles en bâtière. « Pierre fut ainsi inhumé. » Les chercheurs ont également découvert des graffitis sur le  » mur-rouge » qui le témoignent parfaitement avec cette inscription  » Petro Eni » ( Pierre est ici). Les reliques du saint apôtre et premier pape sont exposées pour la première fois à la vénération des fidèles en 2013.

Pierre et l’Eglise

C’est désormais historiquement prouvé que Pierre est la fondation sur laquelle le Christ, Lui-même, a construit son Église : « Tu es pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Église et les forces de la mort ne l’emporteront pas contre elle » ( Mt 16, 13-23) déclarait Jésus. La tradition vénère Pierre comme étant le premier Évêque de Rome ( puisqu’il a quitté Jérusalem pour venir à Rome où il est mort en l’an 64 ) A ce titre, il préside, dans la charité, l’Eglise universelle et devient le premier Pape de l’histoire. Selon le Père Théodore Agbozo, prêtre du diocèse de Cotonou, on retrouve l’importance de la place et de la fonction de l’Apôtre Pierre dans l’Eglise primitive grâce aux écrits des Pères Apostoliques, notamment saint Ignace d’Antioche ( évêque d’Antioche, né en l’an 35 et mort martyr à Rome sous Trajan vers 107).

D’après les sources historiques, ce Père Apostolique est le troisième évêque d’Antioche ( l’an 70-107) succédant à l’Apôtre Pierre, lui-même, qui fut le premier Évêque de l’Eglise d’Antioche. En parlant dans ses lettres de l’universalité de l’Eglise en des termes grecs, saint Ignace d’Antioche définit l’Eglise universelle comme étant l’Eglise « catholique », c’est-à-dire  » universelle ».  » Là où est Jésus-Christ, là est l’Eglise Catholique  » affirme-t-il. (Aux habitants de Smyrne, 8, 2).

Saint Ignace d’Antioche désigne aussi l’Église de Rome comme « présidant dans la charité » l’Eglise universelle et rappelle l’unité de l’Eglise universelle dans la diversité autour de la figure de l’Apôtre Pierre. Il met un accent particulier sur « la primauté de l’Evêque de Rome » ( le Pape), parce que Pierre y a résidé et que Pierre est le premier parmi les Apôtres, ses paires. ( Aux Romains, prologue).

L’équipe de rédaction

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