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« Or le centurion tenait beaucoup à lui. »
Cette précision, dans l’Evangile, est fondamentale.
Tenir à quelqu’un, c’est tenir au bien de la personne.
Cela ne se reduit pas seulement à quelque chose de matériel .
C’est rechercher qu’il aille bien.
C’est le cas du centurion et de son serviteur.
« Seigneur, ne prends pas cette peine, car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. »
Ainsi, le centurion dit tout de son coeur.
Il y a une expérience de la crainte de Dieu.
Au nom de la crainte de Dieu, le centurion exerce la charité.
« Je vous le déclare, même en Israël, je n’ai pas trouvé une telle foi ! »
Seigneur, donne-nous la grâce de la charité.
Père Serge Martin Ainadou