La deuxième journée de Pèlerinage de la jeunesse 2023 s’est centrée sur la prière, la formation et une célébration mariale. La première journée rappelons-le fut réservée l’accueil des pèlerins, l’adoration et la messe d’ouverture. Une journée bien riche pour toute la jeunesse de l’archidiocèse de Cotonou.
Des moments de prières
Pour bien démarrer cette deuxième journée de pèlerinage, dimanche 19 février 2023, une messe matinale est célébrée par le père Hubert KEDOWIDE. Le père Hubert est le directeur diocésain de la communication de l’Archidiocèse de Cotonou et curé de la paroisse ‘’Bon pasteur’’. Au cours de la célébration, il a mis l’accent sur le caractère particulier de cette date : 18 février.
La 18 février rappelle trois choses dans la vie d’un jeune chrétien : la commémoration de la dernière apparition de la Vierge Marie à Bernadette à Lourdes et la célébration du départ vers le Père céleste d’une figure importante, le père Florent Nascimento. Et en ce jour précis les jeunes sont aussi aux pieds la Vierge Marie. » Cette coïncidence est une grâce pour laquelle le chrétien doit être reconnaissant » a-t-il rappelé.
Ensuite, le père Hubert KEDOWIDE, à travers de l’évangile de la Transfiguration, a montré à la jeunesse l’importance du silence et de l’écoute. Ces deux dispositions permettent de se laisser guider par Dieu. Le jeune chrétien se doit d’accepter la présence d’efforts, des obstacles, de la souffrance sur le chemin qui mène vers Dieu. L’exemple des disciples gravissant la montagne pour avoir la grâce de vivre la transfiguration le démontre clairement, a poursuivi le célébrant.
Une vie, un épanouissement pour l’humanité
La Thématique « Une vie, un épanouissement pour l’humanité » trouve sa racine dans la lettre pastorale de l’archevêque de Cotonou, Monseigneur Roger HOUNGBEDJI. Ce fut l’objet du grand panel de discussion entre la jeunesse, et la sœur Béatrice AGBO. La sœur Béatrice AGBO est religieuse de l’institut des sœurs Franciscaines, filles de Padre Pio. Elle est aussi docteure en philosophie et détentrice d’un master en théologie de la vie consacrée. Pour finir, ell était l’invitée qui a donné des enseignements aux jeunes.
Le débat s’est fait en trois temps. En premier lieu, la dimension sémantique et philosophique de la vie et de l’épanouissement de l’humanité a été mise en lumière . En deuxième lieu, il a été abordée l’approche théologique et philosophique de la vie et de l’épanouissement. Pour finir, le troisième pôle de la communication a été consacré à la lecture biblique de la vie et de l’épanouissement de l’humanité.
La sœur Béatrice AGBO en arrive à la conclusion que l’épanouissement est un cheminement, donc pas un objectif à atteindre à un instant. C’est une continuité, un travail sur soi. Et le véritable épanouissement trouve sa racine dans notre intimité avec le Seigneur.
D’autres activités qui ont occupé cette journée spéciale pour les pèlerins furent la méditation du chapelet, le chemin de la croix, la célébration mariale et la célébration pénitentielle.
Khaled AGOSSOU