Une alimentation équilibrée assure une bonne santé et le bien-être de l’homme. Et de nos jours, c’est une question qui revient souvient dans le quotidien de tout un chacun. Les maux de ma Foi s’est penché sur la question en invitant Serge Patrick ZINVOEDO. Diététicien du Centre National des Cours d’Études en Diététique gastronomique (CNFTI) en France et promoteur de l’école, « savoir manger », il fait découvrir à la jeunesse, ce qu’il faut retenir concrètement du concept d’une « alimentation équilibrée ».
Présentez-vous s’il vous plait.
Je m’appelle Serge Patrick ZINVOEDO. Diététicien nutritionniste de formation, je suis un chroniqueur sur certaines chaînes de la télévision et de la radio du Bénin. Spécialement, j’interviens sur Radio Immaculée Conception (RIC), dans l’émission « Caravane du matin » de la Radio Tokpa et sur d’autres chaînes privées. Je suis de la chorale Cécilienne, sur la paroisse d’Agla Akplomè de l’archidiocèse de Cotonou. (Bénin)
Dites-nous, qu’entend-on par alimentation équilibrée ?
L’humain a besoin d’un certain nombre de vitamines, et minéraux par jours, d’où la notion de calorie. L’alimentation équilibrée se révèle ainsi comme la consommation qui prend en compte les besoins du corps en termes de vitamines, de minéraux, de protéines, de protides, d’oligoéléments et de lipides.
Le repas équilibré est un repas qui répond donc aux besoins du corps édité par les nutritionnistes. Ce qui n’est pas systématique dans nos environnements. En guise d’exemple, un simple repas de notre milieu comme le riz, la sauce tomate et le poisson n’est pas équilibré. Car respectivement riche en glucide, en protéine, mais où les fibres et les vitamines sont absents. Un déficit qui agit sur le système immunitaire, sur le mental.
Parlez-nous un peu des avantages d’une alimentation équilibrée ?
Le repas équilibré évite les carences à l’individu. Il retrouve une mobilité et une santé parfaite, un système immunitaire super qui défend correctement l’organisme. Il apporte les vitamines et oligoéléments nécessaires à chaque organe. C’est une occasion d’échapper à certaines petites maladies tels les maux de tête, les courbatures, l’indigestion, l’hypertension, les diabètes, etc.
À titre d’exemple, l’homme a besoin de douze (12) mg de zinc par jour et la femme dix (10) mg. Un humain qui n’en consomme pas sur dix années successives, sa santé est simplement affaiblie. C’est l’une des raisons principales de toujours avoir un nutritionniste dans sa trousse.
Quel aliment est bon pour quel organe ?
Déjà, nous avons cinq organes qu’il faut privilégier : le cœur, le foie, les poumons, les reins, le pancréas. Pour le cœur, les aliments de saveurs amères, comme le vernonia (à consommer deux à trois fois par semaine). Pour le foie, les saveurs acides, les agrumes peuvent être privilégiés citron, pamplemousse, baobab (quatre fois dans la semaine). Pour le pancréas, les aliments sucrés, particulièrement ceux qui sortent du fructose : la mangue, le riz, l’orange, la banane en portion raisonnable. Pour les reins, les aliments salés comme la pastèque qui contient assez de fer et du sodium de potassium. Aussi, la papaye, le concombre. Ces bonnes combinaisons règlent massivement les problèmes de santé.
Votre mot de fin
L’alimentation est la première source vitale à privilégier avant les médicaments. Les médicaments viennent combler les manques des aliments sans remplacer ces derniers. Un nutritionniste, c’est quelqu’un qui participe à l’être humaine, qui participe à la constitution humaine sur le plan nutritionnel. Le nutritionniste, diététicien de famille, est une personne ressource, un coach comme le médecin de famille à inclure dans son cercle familial. Un bon réflexe pour mieux vivre.
Je vous remercie.
Propos recueillis par Eusèbe DJAGBA