Une équipe de scientifiques italiens ont daté, grâce à une nouvelle technique, le suaire de Turin d’environ 2 000 ans. Cette époque, selon les experts, est compatible avec celle de la mort du Christ. Jusqu’à maintenant, l’analyse à la technique au carbone 14 datait le linceul autour de 1 200.
Le saint suaire à nouveau sous les feux du projecteur
La nouvelle technique utilisée par les chercheurs italiens du Conseil national de la recherche italien (CNR) est celle de la datation au rayon x. Cette récente découverte vient remettre en cause le fameux test au C 14 de 1988 selon lequel le suaire remonterait au Moyen-âge. Cette nouvelle découverte d’Avril 2022 déclenche des passions. Car il s’agit de savoir si le linceul de Turin ( une ville d’Italie) serait vraiment le linge qui enveloppait le corps de Jésus-Christ de Nazareth au tombeau.
Rappel des grands débats autour du linceul
Depuis l’historique datation au Carbone 14 (C14) n effectuée en 1988 par trois laboratoires reconnus, le débat semblait tranché : le tissu datait du XIIIe ou du XIVe siècle. Mais, pendant plus de 30 ans, peut-on lire dans la Vie, un magazine catholique français, cette étude a été la bête noire des défenseurs de l’authenticité du linceul, qui y ont décelé de nombreuses failles.
La communauté scientifique jusqu’à la récente découverte publiée par des experts italiens, était divisée sur le sujet. Selon plusieurs observateurs, aucun artefact n’a suscité autant d’ intérêt et de divergences d’avis.
Selon la Tradition chrétienne, c’est bien le linceul qui aurait recouvert le corps du Christ après sa crucifixion. Avec ce nouveau rebondissement de taille avec la publication le 11 avril 2022 d’une étude menée par les chercheurs italiens baptisée « X-rav dating of a linen sample from the Shroud of Turin » ( Datation par rayon X d’un échantillon de lin provenant du linceul de Turin, la technique de 1988 est invalidée. Désormais, le linceul date de l’âge du Christ.
Lionel Azelokonon