Des troubles sécuritaires de plus en plus fréquentent dans certains milieux autrefois différents ramènent au centre des débats sociétaux la question de la paix. En particulier, la question sur ses origines. Spécial jeune, le magazine mensuel de Les Maux de Ma Foi sur Radio Immaculée Conception (RIC), du mercredi 26 octobre 2022 a remis sur la table, la place de l’éducation dans la construction de la paix.
L’état des lieux
Sètondji Jean Boris TOVIHO est Ingénieur Télécoms. Il est aussi promoteur d’un Complexe scolaire de place. C’est le premier invité de notre émission. Il revient sur le concept de la paix. Pour lui, la paix est la « tranquillité intérieure qui règne au niveau des individus et de leur regroupement (famille, communauté,) ». Il va plus loin en insistant sur le fait que la paix reste une condition sine qua non pour le déroulement des autres activités humaines. Et surtout, qu’elle contribue au bien-être des communautés.
Analyste programmeur de profession, monsieur Emmanuel Zinsou O. Houeto est le deuxième invité du magazine. Il définit la violence comme « une atteinte portée à la personne humaine de manière physique, psychique et qui cause des souffrances psychiques ». Pour lui, « l’origine de la violence reste un débat lointain, porté par les philosophes, les psychologues les sociologues ». À ce niveau, deux tendances s’opposent généralement. L’une tient la violence à une caractéristique intrinsèque de l’Homme et l’autre perçoit la violence comme une conséquence de la société sur l’individu. Il rappelle que dans la Bible l’Homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu dans Genèse 3, 27. Dieu étant bonté et Amour.
La culture de la paix elle-même
« Tous les cadres d’accompagnement des plus jeunes doivent offrir systématiquement une éducation à la paix » selon Sètondji Jean Boris. Ainsi, à l’école, on devrait motiver les tous petits à s’excuser ou à recevoir des excuses. Ces exercices constituent de bonnes graines qui donneront le fruit de la paix dans la société. Nos attitudes dans les espaces publics comme privés restent des signaux, des informations qui orientent mieux les jeunes. Ils orientent davantage que les conseils et autres instructions verbales.
Pour Emmanuel, il existe une aberration très présente dans nos familles où les petits enfants sont encouragés à répondre à la violence verbale ou physique de leurs camarades. Ces manières de faire qui sont encourager dans l’enfance, sont des facteurs importants dans les dysfonctionnements pacifiques observés en société.
Le respect du bien d’autrui, l’humilité, la retenue en toute situation émotive restent les premiers garant de la paix pour Jean Boris. « L’attitude des plus âgée devient le facteur d’influence essentiel à la paix à observer de près. Elle est également à reconsidérer pour une meilleure promotion de la paix » insiste Emmanuel. Mettre le Christ comme modèle par excellence pour tous garantit une paix durable, termine Sètondji Jean Boris.
Abraham KOUMASSA