Durant cette période des vacances, Les Maux de ma foi propose à ses lecteurs Au carrefour des idées,.une rubrique pour faire un tour d’horizon des thématiques développées lors de certaines conférences débat de Les Maux de ma foi et de bien d’autres concepts. Cette publication s’intéresse au thème du » bien commun ».
Le bien commun constitue l’un des principes fondamentaux de la pensée sociale de l’Église, expliquent plusieurs spécialistes.
L’Église et la société
Le principe du » bien commun » occupe une place de choix dans le compendium de la Doctrine Sociale de l’Église. Le 17 juillet 2017, à l’occasion de la 37ème édition de la Conférence débat de Les Maux de ma foi, ce thème a fait l’objet de plusieurs réflexions au Chant d’Oiseaux de Cotonou ( Bénin).
Sous le titre de Rerum novarum, Léon XIII, Pape, est le premier à avoir une première encyclique de dimension sociale introduite dans le Compendium de la Doctrine Sociale de l’Église, expliquent les spécialistes. C’était le 15 mai 1891. Depuis Jean XXIII, les encycliques sont adressées à tout homme de bonne volonté.
Le principe du bien commun
Selon les spécialistes de la Doctrine Sociale de l’Église, le principe du bien commun désigne » le bien de « nous tous » : « constitué d’individus, de familles et de groupes intermédiaires qui forment une communauté sociale ». D’apres ces derniers, il relève du vivre-ensemble et de la place occupée par chacun dans la communauté. » C’est le bien de la communion des personnes » expliquent-ils.
Dans son Encyclique Caritas Veritate , le Pape Benoît XVI établit ainsi un rapport entre le bien commun et la charité, soulignent les spécialistes. » Le bien commun, c’est la voix politique de la charité dont tous les systèmes, y compris le capitalisme doit faire leur pour aider à l’épanouissement et au bien-être de toute la personne » remarque le père Anaclet Lisboa, prêtre du diocèse de Cotonou ( Bénin). Le principe du bien commun est aussi en lien direct avec d’autres principes de la Doctrine Sociale de l’Église comme le rapport à la destination universelle des biens et l’option préférentielle pour les pauvres.
Lionel Azelokonon