Notre foi de chrétiens ne peut qu’être ébranlée, bouleversée, voire révoltée devant des épreuves. Et pourtant, le Mystère de la Résurrection du Christ nous conforte. Les Maux de ma foi revient sur le sens d’une catéchèse qui aide à cheminer avec Dieu.
Quand le doute nous ronge
La foi est-elle un objet que l’on perd comme un porte-monnaie ou un trousseau de clés en cas d’épreuves ? C’est souvent au terme d’un processus lent et progressif que l’on se dit à soi-même, puis à d’autres, que l’on a perdu la foi. On ne croit plus en un Dieu personnel, vivant et vrai qui parle à l’homme. On pense en réalité qu’il n’existe pas, on se détourne de l’Église et de ce qu’elle enseigne,
Mais c’est surtout la question du mal et de la souffrance qui taraude : « Si Dieu existait vraiment, il ne permettrait pas tout cela » s’imagine-t-on. Et l’on bascule tout lentement de la foi à l’indifférence…
Qu’est-ce qu’avoir la foi ?
Selon des spécialistes, la foi est d’abord une réponse confiante à Dieu. Elle s’exprime sous la forme d’une soif, d’un élan vers quelqu’un, d’ un dépassement de soi-même. C’est aussi une grâce que l’on demande.
Pour le Père Théodore Agbozo, un chrétien, devant une situation d’épreuves, n’est pas seul. Le Seigneur est son lot de réconfort. C’est une expérience que l’on peut vivre dans la prière, dans un dialogue confiant avec le Seigneur. » Des épreuves de la vie ne manquent pas. On peut cependant se confier au Seigneur dans la confiance » témoigne Anne-Marie, une jeune chrétienne de la vingtaine.
Lionel AZELOKONON