Dans l’Évangile selon Matthieu ( 2, 1-15), l’évangéliste fait mention d’une étoile qui « précéda » les mages jusqu’au Nouveau-né emmailloté dans une mangeoire. Depuis les années 1600, plusieurs chercheurs s’intéressent à ce phénomène rare qui a pu se produire pendant l’historique moment de la naissance du Sauveur.
L’échelle des hypothèses
D’un point de vue historique, expliquent plusieurs historiens, le phénomène de l’apparition de cette étoile reste attesté. L’époque est connue. C’est l’an –7 avant notre ère. Cependant, sur la question du type de nature astronomique de ce phénomène céleste, les avis semblent partagés entre scientifiques.
Plusieurs hypothèses sont élaborées. « Pour certains, il s’agit d’une comète; pour d’autres, d’une grande étoile. D’autres encore identifient le phénomène apparu dans le ciel de la Palestine en l’an 7 avant Jésus-Christ avec une triple conjonctions extraordinaire entre les planètes Jupiter, Saturne et Mars dans la constellation des Poissons. » rapporte le Frère Guy Consolmagno sj, directeur de l’Observatoire astronomique du Vatican.
Mystère sur la nature du signe cosmique
En l’an -7, année de la Naissance du Sauveur , « une conjonction entre Jupiter et Saturne dans la constellation des Poissons », selon une découverte remontant à l’astronome Kepler au XVII ème siècle, et étayée par de récentes recherches, s’est produite.
Phénomène d’une portée rare, il a fait l’objet d’un intérêt particulier, attesté « par la découverte au XX ème siècle d’une tablette cunéiforme sur laquelle figure une éphéméride confirmant l’apparition de cette conjonction à trois reprises lors de l’année 7 avant notre ère » explique l’historien Jean-Christian Petitfils sur Vatican news.
Pour le Frère Guy Consolmagno, jésuite et astrophysicien- dont le nom a été donné à un astéroïde: 4567 Consolmagno- il s’agit de s’ouvrir avec un cœur humble au Verbe de Dieu incarné, par qui « Tout a été fait ». « C’est un merveilleux mystère auquel il faut réfléchir! Dieu qui est surnaturel, est aussi en dehors du temps et de l’espace » rappelle-t-il.
Lionel AZELOKONON