» Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse
dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie… »
Une nouvelle année liturgique démarre.
Elle s’ouvre par une Parole d’espérance.
» Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver… »
Le Seigneur le rappelle expressément dans l’Évangile et évoque des signes cosmiques.
Ces paroles pourraient susciter un sentiment d’effroi.
« Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. »
Ces paroles pourraient véritablement effrayer.
Pourtant, le Seigneur n’a aucun intérêt à susciter l’effroi dans notre cœur.
Il rappelle que tout va finir.
Le cycle des années liturgiques le rappelle.
Une fin assurée.
Mais il y a un commencement réel.
La promesse de bonheur de Dieu, comme elle a été adressée à la maison d’Israël, s’accomplira.
Cette promesse prend sa source dans le grand amour de Dieu dont nous parle saint Paul dans la deuxième lecture.
Dieu désire voir notre coeur tout disposé pour lui.
Seigneur, apprends-nous à vivre cette nouvelle année liturgique dans l’action de grâce et la paix.
Père Serge Martin Ainadou