« Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
Les gardes ont rendu témoignage en faveur de la Vérité.
« Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
En ces quelques mots, ils ont rapporté une expérience fulgurante du Christ.
La Parole de Dieu incarnée a touché leur cœur.
Or, ils étaient partis pour l’arrêter.
Les gardes revinrent auprès des grands prêtres et des pharisiens, qui leur demandèrent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » Les gardes répondirent : « Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
Ces gardes ont rencontré la Vérité, elle-même.
Ils ont fait leur propre expérience et en cet Homme, ils n’ont trouvé aucun motif de condamnation.
Les idées préconçues, reçues des adversaires de Jésus, tombent.
La valeur de Celui qu’ils ont rencontré ne tient donc pas dans son milieu d’origine, comme semblent l’insinuer les grands-prêtres et les pharisiens.
La Valeur ineffable de Dieu tient de ce qu’il est essentiellement : il est Amour.
L’éclat de la lumière du Christ éclaire donc tous ceux qui viennent à lui et tous se repartent, transformés.
Tous deviennent des témoins.
« Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
Dans notre expérience du Seigneur, à l’écoute de sa Parole, il nous revient d’être tout touché par Sa Présence.
C’est une grâce.
Forcément tombe en nous tout ce qui n’est pas compatible avec le Seigneur.
Le refus du pardon tombe. L’esprit des ténèbres, de jalousie et de méchanceté tombe.
Rien de ténébreux ne peut résister devant la puissance d’un tel amour.
« Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
Cette expérience nous renvoie en retour, à un témoignage de foi.
C’est même la preuve de la rencontre.
Les gardes sont allés dans un dessein non bienveillant.
Mais ils sont revenus, contre toute attente, transformés.
« Jamais un homme n’a parlé de la sorte ! »
Toute la preuve qu’ils ne sont plus les mêmes est là.
Dans mon expérience de foi, ai-je déjà rencontré ce bonheur de conversion ?
Suis-je toujours à jalouser mon frère et à être envieux ?
Et comment j’accueille dans ma vie le feu de la Parole de Dieu ?
Seigneur, augmente en nous la charité.
Père Serge Martin Ainadou