« Et qui est mon prochain ? »
Jésus évoque, de nouveau, la figure du bon Samaritain.
« Et qui est mon prochain ? » demande le docteur de la loi.
L’exemple du Samaritain est proposé en modèle.
Il n’a pas attendu que le » prochain » « là », rencontré au bord du chemin, soit un Samaritain comme lui avant de lui venir en aide.
Il est intervenu avec coeur.
» Par hasard, un prêtre descendait par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. De même un lévite arriva à cet endroit ; il le vit et passa de l’autre côté. Mais un Samaritain, qui était en route, arriva près de lui ; il le vit et fut saisi de compassion. »
Et pourtant, dans le contexte des événements, les Samaritains n’etaievt pas très aimés.
Lorsque le Seigneur évoque le cas précis de la bienveillance du Samaritain, c’est pour en souligner l’urgence.
La figure du prochain transcende nos barrières, quelles qu’elles soient.
C’est cette humanité rachetée par le Christ au prix de son Sang.
C’est l’autre visage en qui nous nous identifions.
C’est même cet enfant à naître et sur qui Dieu pose son Regard plein d’amour.
« Et qui est mon prochain ? »
Dans l’expérience de la communion eucharistique, Dieu continue d’attirer à lui tous les hommes.
Car pour tous il est mort et ressuscité.
Nous ne nous demanderons pas comme le docteur de la Loi:
« Et qui est mon prochain ? »
Nous demanderons plutôt au Seigneur la grâce de témoigner, comme le bon Samaritain, de Son Amour auprès de chaque personne.
Et d’annoncer à chaque personne que Dieu l’aime et veut partager avec elle Sa Vie divine dans le don de Son Corps et de Son Sang.
Seigneur, apprends-nous à aimer comme toi tu nous aimes.
Père Serge Martin Ainadou