» Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom,
le nom que tu m’as donné,
pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. »
Pierre tient un discours solennel dans la première lecture de ce dimanche.
» Il faut donc que l’un d’entre ceux qui nous ont accompagnés durant tout le temps du Seigneur devienne, avec nous,
témoin de sa résurrection. »
C’est véritablement le sens des mandatés du Seigneur.
Ils sont des témoins de la Résurrection du Seigneur.
Pierre, premier Pape de l’histoire, à pris au sérieux sa mission.
Travailler à l’unité des douze.
Travailler à ce que les disciples soient de vrais témoins de la Résurrection.
Cette mission n’a pas changé aujourd’hui.
Tous ceux qui vont succéder à Pierre et aux douze, c’est-à-dire les disciples vont continuer à demeurer des témoins de la Résurrection du Seigneur.
Tous doivent être unis à Jésus-Eucharistie comme le recommande le Maître dans la prière sacerdotale.
« Père saint,
garde mes disciples unis dans ton nom,
le nom que tu m’as donné,
pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. »
Matthias qui a été élu et ajouté au collège des Apôtres ne s’est pas attribué l’initiative d’être parmi les douze.
Il était là parmi les frères.
Et le sort tomba sur lui.
Avant et après son élection, il ne s’est pas attribué l’initiative de devenir Apôtre.
Or, la démultiplication des sectes et autres mouvements religieux proviennent d’une auto-attribution.
On s’auto-proclame envoyé de Dieu.
Pourtant, il faut une élection.
La tradition d’un appel remonte au Christ, Lui-même, Lui qui veille sur l’unité de l’Eglise.
En Eglise, nous marchons avec Dieu.
Nous écoutons les témoins de la Résurrection puis nous devenons, nous-mêmes, des témoins de l’Amour de Dieu.
» Puisque Dieu nous a tellement aimés,
nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres. » écrit saint Jean.
Seigneur, fais-nous des témoins de ton Amour.
Père Serge Martin Ainadou