» Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle. »
Le Seigneur poursuit avec nous son enseignement au sujet du Royaume.
L’intérêt pour cette perle nous met en route comme tant de chrétiens en quête de la consolation de Dieu.
L’ivraie est quelquefois si envahissante que la perle cachée au fond du champ peut passer inaperçue.
Dans l’Evangile, comme c’est le cas dimanche dernier, la perle a valu toute la richesse du négociant.
C’est ainsi que la joie de la rencontre avec le Christ mobilise nos énergies.
Elle irrigue nos activités et leur donne du sens.
Quand cette joie manque, c’est du sel qui manque à un repas.
Tout se réduit à du simple conformisme.
Le négociant a compris la valeur de cette perle.
Chacun de nous, nous devenons ce négociant.
Nous aspirons de toute notre énergie vers le Royaume.
La valeur de la perle tient aussi dans son caractère rare.
Elle ne court pas les rues et devient donc originale.
Comme l’arbre dont les branches attirent les oiseaux du ciel, ainsi la perle qu’est le Royaume attire.
_Il y règne la charité de Dieu et tous ceux qui la découvrent, telle Marie aux pieds du Seigneur, se dépêchent pour la recevoir et la communiquer._
A chaque Eucharistie, nous sommes là assus aux pieds de la Perle incomparée, Dieu Lui-même.
Seigneur, apprends-nous la joie à ta suite.
Père Serge Martin Ainadou