Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. »
Jésus est venu dans ce temple à l’âge de 12 ans. Il y est resté comme en sa demeure.
‘amour de cette maison a fait son tourment. Il chassa les vendeurs.
Mais il n’a pas chassé les pharisiens qui pourtant n’étaient pas moins saints.
Dans l’Évangile, ce sont eux qui lui demandaient de lui expliquer ce signe :
« Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? »
Il y a un message de discernement que Dieu veut passer.
« Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. »
Ce n’est pas du commerce que Dieu parle.
Mais il parle de l’intérieur du temple.
C’est un lieu de prieres.
« Enlevez cela d’ici. »
Hors du temple est donc un autre emplacement.
Les vendeurs ont toujours la possibilité de revevir dans le temple pour y adorer Dieu comme les pharisiens*
Car c’est pour cela que le temple existe.
Le Seigneur y vient et y demeure.
Non seulement, il y vient et y demeure, mais c’est qu’il s’identifie au Temole de pierre.
« Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » dit-il.
Il parlait de Son Corps qui est aussi celui de l’Église où se réunissent les enfants de Dieu.
Les vendeurs comme les pharisiens sont appelés à y demeurer.
Pourtant, aucun d’eux n’est saint comme Dieu.
En aucun d’eux l’amour de la maison de Dieu n’est si puissant que comme dans le coeur du Seigneur.
Et pourtant, Dieu les aime tous.
Lorsque les pharisiens s’estiment meilleurs aux autres, le Seigneur leur rappelle l’urgence d’aimer.
Lorsque les vendeurs transforment leur commerce en idole, il leur rappelle la juste place de chaque chose devant Dieu.
La juste place du baptisé devant Dieu, c’est celle du publicain et non pas du pharisien trop rempli de lui-même.
Il n’aime pas le publicain. Il dit à Dieu qu’il n’est pas comme ce publicain et dit de lui qu’il est voleur et autres choses.
Or Dieu respecte le pécheur et l’invite à se laisser transformer par son amour comme il aime chacun de nous.
Seigneur, apprends-nous l’humilité.
Père Serge Martin Ainadou