« Rembourse ta dette !”
Celui à qui nous devons, c’est Dieu.
Nous lui devons la vie.
Dans l’Évangile, le débiteur s’est retrouvé dans l’incapacité de rendre ce qu’il doit, tant c’est énorme.
“Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. »
C’est ainsi que Dieu prend patience envers nous.
La conscience de cette dette nous oblige, à notre tour, à être humble.
La conscience de cette dette nous met en situation d’action de grâce permanente.
Dans l’Évangile, le débiteur a perdu le souvenir de sa dette comme il nous arrive bien souvent.
La perte de mémoire introduit un discours qui manque d’égard à Dieu.
On voit juste dans son champ immédiat.
L’intérêt du moment.
On oublie que l’on n’est pas à l’initiative de sa naissance et de sa vie.
Avant d’entrer dans une famille, dans une lignée, il y a Dieu qui en est l’Initiateur.
C’est Lui qui nous donne la Vie et nous la lui devons.
Alors jaillit du cœur du chrétien, fût-il africain, l’hymne d’action de grâce.
Cette vie qui est un don est vénérée.
C’est l’expression de la compassion de Dieu.
» Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette ! »
Et pourtant, le Maître lui a rendu sa dette.
Dieu nous rend notre dette, car nous lui devons tout.
Aucune créature sur terre ne peut le faire.
Seigneur, donne-nous d’adorer ton Saint Nom.
son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa.
Et pourtant, le Maître lui a rendu sa dette.
Dieu nous rend notre dette, car nous lui devons tout.
Aucune créature sur terre ne peut le faire.
Seigneur, donne-nous d’adorer ton Saint Nom.
Père Serge Martin Ainadou