« Demande-moi ce que tu veux, et je te le donnerai. »
C’est la promesse de Hérode à la fille d’Hérodiade.
Il y a que, devant le primat de la vie humaine, la charité nous enjoint le bien.
La demande faite par la fille d’Hérodiade sur la suggestion de sa mère ne répond pas à ce critère.
» Qu’est-ce que je vais demander ? » introduit-elle auprès de sa mère.
Devant une situation où la charité nous enjoint de faire le bien et de repousser les limites du mal, c’est que seul compte la vie.
C’est le critère ultime de délibération de la nature de notre agir.
La vie est un lieu d’expérience commune et elle est appréciée ainsi.
A son origine, c’est Dieu qui en est l’Auteur.
Nous accordons donc un grand soin à la vie.
Dans l’Evangile, le Seigneur nous y invite.
Il rappelle la loi de la sacralité de la vie inscrite dans la structure même de notre existence.
On le constate dans l’attitude d’Hérode dans l’Évangile.
: Le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment et des convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. »
Et pourtant, c’est là le combat de la liberté.
A la lumière de la Parole de Dieu, Dieu nous parle dans notre coeur et il n’est pas toujours évident que nous l’écoutions.
Or, c’est la voix du bonheur que d’écouter Dieu nous inviter au témoignage de la charité.
Seigneur, montre nous le chemin du bonheur.
Père Serge Martin Ainadou