» Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. »
Les signes de la proximité du Royaume sont les signes ( miracles).
» Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons ».
C’est l’Homme qui, en Jésus-Christ, recouvre sa dignité et sa liberté d’enfant de Dieu.
C’est ce que signifie le non-dit d’un miracle.
On ne l’exige donc pas de Dieu comme si la vie chrétienne s’arrêterait juste à un miracle.
Ils sont des signes annonçant notre devenir en Dieu.
Dans l’Evangile, les disciples reçurent pour mission d’annoncer que le Royaume de Dieu est proche.
Cette prédication est accompagnée de signes si Dieu le désire.
Mais ce qui compte, en définitive, c’est que de l’Annonce nous rencontrions le Christ, Lui-même, sans faire des signes une idole.
Il y a idole lorsque l’on devient devient chrétien seulement parce que l’on recherche des miracles.
La personne du Christ est oubliée.
Or, c’est Lui l’Auteur des signes.
C’est Lui qui prend soin à la fois de notre corps et de notre âme.
Il l’a rappelé plusieurs fois à travers des signes annonçant l’institution de l’Eucharistie.
: Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. »
Le chrétien chante et loue Dieu.
Le chrétien espère dans l’amour de Dieu qui révèle sa gloire au milieu de son peuple.
On ne s’arrête pas cependant à mi-chemin.
On ne prend pas des signes pour le tout.
L’Auteur des signes se donne à nous à chaque Eucharistie, avec son Corps, son Âme et toute Sa Divinité.
A la messe, nous rencontrons l’Auteur des signes, Lui-même, celui vers qui montent nos louanges lors de nos assemblées paraliturgiques.
L’Eucharistie devient la Source et le Sommet de la vie chrétienne.
Seigneur, donne-nous la grâce de la rencontre pour que nos vies en soient transfigurées.
Père Serge Martin Ainadou