Dans des groupes, sur les réseaux sociaux, une avalanche de nouvelles peut circuler en vingt-quatre heures. « Même si, admet Romuald, un internaute, certaines informations sont à prendre avec pincettes, il ne suffit pas d’une seule source pour prendre position… »
En quête d’informations fiables
Beaucoup d’informations circulent. Celles-ci se distinguent d’une réflexion ou bien d’une analyse, parce qu’elles relaient la chronologie d’un événement, d’un fait de société, par exemple. Pour Samson, un jeune Lecteur d’un Magazine de la place, « le problème du discernement ne se pose pas tant pour la narration d’un fait produit par une source fiable que lorsqu’il s’agit d’une fake news ».
Une fake news, releve Gloria, journaliste, n’a souvent pas de source plaussible pour aider à remonter à l’origine de l’information afin de s’assurer de l’authenticité. Ainsi par rapport aux nouvelles déferlant la chronique au sujet de l’épidémie du coronavirus, par exemple, beaucoup d’observateurs font état de l’abondance de fake news sur des réseaux sociaux, grossissant des chiffres de personnes supposées infectées, provoquant la panique.
La prudence face à des informations de nature anxiogène
Le phénomène du fake news semble prendre parfois une allure suscitant la peur lorsqu’elles surfent sur des événements comme un trouble social, une catastrophe naturelle… observe Jocelyn, observateur de Les Maux de ma foi. « Même si c’est notre droit d’être informé, souligne un autre, cela ne nous dispense pas d’avoir un esprit critique. »
Un autre but des réseaux sociaux, c’est de rapprocher les hommes les uns des autres. Comme le rappelle « Christus vivit », l’Exhortation post-synodale du Pape François sur les jeunes, il s’agira d’être prudent pour éviter de se faire « coloniser » par de nouvelles idéologies.
Lionel Azelokonon