À trois jours du pèlerinage diocésain de la Jeunesse, dans le diocèse de Cotonou (Bénin) les 17, 18 et 19 février 2023, Prince, un jeune chrétien catholique qui est à sa première expérience s’interroge toujours sur « les essentiels à respecter, pour réussir ce rendez-vous avec Marie ».
Une préparation spirituelle
Déjà appelée depuis le jeudi 9 février 2023 à participer massivement à une « neuvaine à l’archange Raphaël pour lui confier [le] pèlerinage » sur les différentes paroisses par le père Joël TCHANHOUN, aumônier de la Jeunesse de l’archidiocèse de Cotonou, la jeunesse s’active pour cette grande rencontre.
Cette initiative du père, aumônier, constitue et doit être la source d’un élan individuel à la bonne préparation spirituelle de cette démarche de foi que constitue le pèlerinage. Ghislain AHISSOU, jeune responsable sur la paroisse Sainte-Thérèse d’Azowlissè dans le diocèse de Porto-Novo (bénin) qui s’active aussi pour le pèlerinage dans son diocèse pense qu’ « Il faut savoir les raisons pour lesquelles, on va en pèlerinage. L’objectif est de prier, de demander une grâce au Seigneur. À cet effet certaines dispositions spirituelles sont nécessaires entre autres la confession et la méditation du chapelet ».
À Alfred AKODEKOU, responsable de la Jeunesse de la paroisse Saint-Pierre et Paul de Yénawa (Cotonou) de confirmer l’importance de cet effort personnel par les initiatives actuellement en cours sur sa paroisse : « en tant que responsable paroissial, pour l’organisation du pèlerinage nous avons pris des dispositions spirituelles, fait des neuvaines pour que le pèlerinage se déroule très bien. Ensuite nous préparons nos pèlerins psychologiquement, par rapport au récent drame qui a eu lieu à Dassa Zoumè (un accident de la circulation particulièrement grave qui a eu lieu dans la même ville qui accueillera bientôt les pèlerins et qui émut tout le pays) afin qu’ils oublient un peu cela et qu’ils se mettent en tête qu’avec le Seigneur tout ira bien.»
️ Une préparation matérielle
« Dans le cadre de la préparation du pèlerinage, nous avons effectivement plusieurs niveaux d’organisation.» d’après Emmanuel AFFO, responsable du BCJ de la paroisse Saint-Martin de Cotonou. Il s’agit d’une préparation au niveau du diocèse à l’actif des membres du Bureau de la coordination de la Jeunesse, de ses responsables, autour de l’aumônier.
S’en suit, un autre champ de préparation, le travail paroissial : « Ce qui nous intéresse ici, l’aspect matériel, consiste dans un premier temps à s’intéresser aux éléments de la logistique (le bus, les ustensiles de cuisine, l’achat des vivres au marché, etc.) Aussi la formation des commissions, qui sont de petits groupes de pèlerins qui s’engagent spontanément à partager diverses tâches (eaux et forêts, secrétariat, communication, disciplinaire, cuisine, etc…) » d’après Emmanuel AFFO.
Selon Lauriano SANNI, ancien membre de la coordination diocésaine, « Nous pouvons oser une liste exhaustive du minimum requis, en termes de matériel. Premièrement le sac, les vêtements choisis intelligemment (pull-over en cas de fraîcheur), cache-nez au besoin, le matériel de couchage, le nécessaire pour les soins corporels (brosse à dents et pâte dentifrice, petit seau, savon, éponge, serviette, pommade, peigne). Deuxièmement, un carnet de santé, un carnet de notes, une Bible, un Stylo, un chapelet et le livret de catholicité. Troisièment, la sobriété, la simplicité doivent être les guides de tout jeune dans son choix, des matériaux à mobiliser individuellement ». Une liste qui se veut exhaustive, et pour laquelle le père aumônier de la Jeunesse, Joël TCHANHOUN insiste davantage sur les éléments sanitaires : « tous ceux qui souffrent d’un mal particulier doivent avoir leurs médicaments et nous le signaler pour que l’équipe de santé puisse en être au courant ».
Abraham KOUMASSA