« Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. »
Le maitre loue l’habileté de ce serviteur.
Pourtant, il était sur le point d’être renvoyé.
» Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte. Je sais ce que je vais faire, »
C’est ainsi qu’il fit venir un à un des débiteurs.
Il voulait se racheter auprès de son maître.
Le Seigneur, dans l’Évangile, ne s’en tient pas à ce procédé du serviteur » malhonnête « .
Il monte à un niveau plus grand en rappelant la possibilité pour nous d’être habile, non pas à la manière de ce gérant de l’Évangile, mais à la manière des enfants de Dieu.
Le Seigneur parle des » fils de lumière. »
D’une manière ou d’une autre, nous sommes de ces enfants de Dieu par cet empressement à rivaliser de charité.
C’est une habileté louable.
Nous sommes aussi de ces enfants de Dieu par notre » habileté » à être des témoins de la paix dans notre milieu.
L’habileté ici est convertie en vue de la gloire de Dieu.
Dieu y engage nos talents, ces ressources qu’il a déposées en nous.
Il nous accompagne lui-même sur ce chemin de partage et de sanctification.
Seigneur, fais de nous des artisans de ta charité.
Père Serge Martin Ainadou