Présentez-vous à nous.
Je suis Serge Sewa, jeune chrétien catholique de la paroisse Notre Dame de Godomey gare (Bénin).
Économiste de formation et actuellement consultant en art graphique et design, sérigraphe et imprimeur. Je suis esentiellement opérationnel dans le montage de flyers, de roll-up, d’impression sur le textile, sur du bois, et sur tout autre support.
Dites nous, comment êtes-vous retrouvé dans votre activité actuelle ?
Je me suis retrouvé dans mon domaine actuel pour plusieurs raisons et l’un des facteurs principaux était simplement parce que je menais déjà cette activité parallèlement à mes études d’économie à l’université.
A la fin de mes études, je me suis mis dans l’enseignement. Les difficultés financières et la liberté qui étaient limitées dans ce secteur ont finalement accru mon besoin de me mettre à mon propre compte.
Si ce n’est pas indiscret, racontez-nous les difficultés de début ?
Les premières difficultés sont d’ordre moral. Il fallait beaucoup de courage pour oser faire la transition.
Ensuite des difficultés financières. L’absence de soutien financier rendait un peu la tâche difficile. Et il fallait utiliser mes derniers salaires mis de côtés, épargner continuellement grâce aux jobs, et aux premiers revenus afin d’investir dans ma formation et dans l’achat des outils et matériaux nécessaires.
Quels conseils avez-vous à donner à tous les jeunes qui vous lisent sur Les Maux de ma foi?
J’invite les frères à percevoir l’école classique comme un moyen d’avoir les outils de bases nécessaires qui permettront de se frayer son propre chemin. La formation initiale ne devrait pas constituer un obstacle au jeune. Celui-ci doit pouvoir changer de perspectives au besoin. Il doit faire appel au courage et à son imagination afin de s’engager sur d’autres sentiers parfois éloignées de sa formation universitaire. Il est ensuite nécessaire de se donner une discipline sur le plan financier et d’user de sa créativité pour se donner les moyens (vendre son savoir-faire dans de petits jobs temporaires afin d’épargner) sans espérer des soutiens financiers.
Il est nécessaire de développer son réseau professionnel afin de bénéficier des opportunités et de faire valoir son savoir-faire. J’ai également eu l’expérience de faire beaucoup de volontariat qui consitue une occasion d’apprentissage et d’élargissement de mon réseau professionnel grâce au dévouement mis dans le service gratuit. Dans mon cas, mon carnet d’adresse de clients vient essentiellement des contacts noués dans le volontariat.
Je dirai enfin qu’il est nécessaire d’avoir des objectifs précis sur lesquels le jeune mobilise sa prière, son attention, sa créativité.
6- Votre mot de fin
Je remercie les jeunes de Les Maux de ma foi pour les activités qu’ils mènent et que nous suivons. Je les remercie de prendre à cœur la formation de leurs frères et sœurs. Que l’Esprit Saint les assiste dans cette noble mission.
Receuillis par Abraham KOUMASSA
2 commentaires
Bravo Sergeo
Je suis content 😊
Que Dieu nous aide plus davantage
#Wilfsweet
C’est vraiment motivant