Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus.
Dieu dit à David qu’il lui fera, lui-même, une maison.
David, dans la première lecture de ce dimanche, se sent dans un état de tranquillité accordé par Dieu, Lui-même.
Cet état de tranquillité couplé par la promesse d’une bâtisse est une annonce en faveur non seulement d’Israël, mais de toutes les nations.
Dans cette descendance de David, va surgir un successeur.
La Royauté de ce successeur sera stable.
Nathan, le prophète, parlerait de Salomon, fils de David, penserions-nous.
Et pourtant, c’est déjà Jésus-Christ qui est annoncé.
» Quand tes jours seront accomplis et que tu reposeras auprès de tes pères, je te susciterai dans ta descendance un successeur, qui naîtra de toi, et je rendrai stable sa royauté. »
Toutes ces figures de royauté annoncent le Roi des rois.
Verbe de Dieu fait homme.
» L’enfant qui naîtra donnera le trône de David son père ;
il régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et son règne n’aura pas de fin. » annonce l’ange à Marie.
Dieu, Lui-même, tient promesse comme il l’a toujours tenu promesse à David.
Nous portons donc en nous cette espérance que Dieu realise toujours ce qu’il promet.
Même ce qui a été tenu dans le silence se manifeste par les écrits des prophètes.
Dieu aime son peuple et vient à lui.
En venant prier le Seigneur, nous avons la ferme assurance que nous ne serons jamais abandonnés par l’amour de Dieu.
David en a fait l’expérience.
Le peuple de Dieu aussi.
Nous sommes de ce peuple.
Le Dieu que nous adorons est un Dieu bon et qui nomme chacun par son nom.
Seigneur, donne-nous la grâce de l’adoration.
Père Serge Martin Ainadou