Albino Luciani, futur Jean-Paul 1er, est né un 17 octobre 1912 à Canale d’Agordo, en Italie. En Août 1978, à la mort de Paul VI, il a été élu pape à l’âge de 65 ans. Il est décédé trente-trois jours et six heures plus tard suite à un infarctus foudroyant, précise une enquête canonique. Jean-Paul 1er, depuis dimanche 4 septembre 2022 est déclaré Bienheureux par le Pape François.
Il était surnommé le Pape au sourire
D’après plusieurs sources, il y a une bonté et une humanité qui se dégageaient du visage rayonnant de Jean-Paul 1er. 26 Août 1978. En un premier tour du conclave ( réunion huit clos des cardinaux pour élire un nouveau successeur de Pierre), soit en moins de 24 heures, précisent des spécialistes, Albino Luciani devenait Pape Jean-Paul 1er, succédant à Paul Vi.
« Jamais je n’aurais soupçonné ce qui allait arriver, témoignait le 26 août 1978 Albino Luciani. À peine le danger s’est-il annoncé pour moi que mes voisins m’ont murmuré des paroles de réconfort. » rapporte la Croix, un quotidien catholique français, dans ses colonnes. Selon la même source, il fut le premier à choisir le nom Jean-Paul en hommage à ses prédécesseurs Jean XXIII et Paul VI. Il meurt le 28 septembre 1978 suite à un arrêt cardiaque, a conclu une enquête canonique mettant ainsi fin à une folle rumeur autour de la mort subite de Jean-Paul 1er, décédé 33 jours après son élection.
Le miracle a l’origine de la béatification de Jean-Paul 1er
La béatification du Pape Jean-Paul 1er a été rendue possible par la guérison inexpliquée, le 23 juillet 2011, à Buenos Aires (Argentine) d’une fillette de 11 ans gravement malade et mourante, mais qui a été rétablie grâce aux prières du prêtre local invoquant l’intercession du pape Jean-Paul Ier.
Si, depuis Saint Pierre, 266 papes ont régné sur l’Eglise catholique, on compte une diversité de nationalités des successeurs de Pierre. En dehors de l’Italie, on compte 16 Français, 15 Grecs, 7 Allemands, 6 Syriens, 3 Africains (les trois papes berbères Victor Ier, Melchiade et Gélase Ier) et, enfin 1 Polonais (Jean-Paul II) et 1 argentin (François).
Lionel Azelokonon