Dans un communiqué rendu public jeudi 14 septembre, la Conférence Episcopale du Bénin, par son Président Mgr Roger Houngbédji, Archevêque de Cotonou ( op), annonçait le départ de Mgr Marcel Honorat Agboton pour l’Eucharistie éternelle. Dans l’espérance, elle invite tout le peuple de Dieu à prier pour le repos de son âme.
Qui est Mgr Marcel Honorat Léon Agboton ?
L’Abbé Marcel Honorat Léon Agboton est né le 16 janvier 1941 à Porto-Novo ( Bénin). Cinquième enfant d’une fratrie de six enfants, il est né de feu Denis Agboton et de feue Alexandrine de Souza.
Selon la biographie de l’illustre disparu, disponible sur le site du diocèse de Cotonou, il a été reçu à l’examen du Baccalauréat, série philosophie, en 1960. « Alors que les portes de l’Université lui étaient largement ouvertes, avec en filigrane, la perspective d’une belle carrière administrative ». Marcel crée la surprise en demandant plutôt à entrer au Grand Séminaire Saint-Gall de Ouidah » peut-on lire en substance. Il sera ordonné prêtre le 06 janvier 1966 par Mgr Noël Boucheix.
Les lieux de mission
Le Père Agboton fut professeur et recteur de Petit Séminaire de Ouando à Porto-Novo ( Bénin). .En 1975, il prend la direction du tout nouveau Séminaire Saint Joseph du Lac d’Adjatokpa. En 1979, il sera nommé à la tête du Séminaire Notre-Dame de Fatima de Parakou ( Bénin) en remplacement de l’Abbé Georges Houyèmè. Après un passage comme curé de paroisse dans la ville de Malanville ( Nord du Bénin), il est nommé par le Pape Jean-Paul II évêque de Kandi ( un diocèse fraîchement érigé par Rome dans le Nord du Bénin ), un 5 janvier 1995. L’ Abbé Marcel « est sacré évêque de ce diocèse le 25 mars 1995 » renseigne la biographie de Mgr Marcel Honorat Léon Agboton, présentée par l’Abbé Nicolas Hazoumè, prêtre du diocèse de Porto-Novo ( Bénin).
Le 18 juin 2000, il a été transféré par le Pape Jean-Paul II sur le siège episcopal du diocèse de Porto-Novo où il demeurera jusqu’en avril 2005. Le 02 avril 2005, il devient archevêque métropolitain de Cotonou et exercera cette charge jusqu’en Août 2010. Mgr Marcel avait un attachement filial à Marie. La devise de l’évêque l’exprime fortement : « Servius Ancillae Filius ». « Cela se traduit : « je suis ton serviteur, le fils de ta servante ». Le serviteur du Christ, selon sa biographie, y exprime à la fois : son désir d’imitation de Jésus-Christ, Serviteur de Dieu et des hommes et son attachement filial à Marie, Servante du Seigneur, Mère de l’Eglise et sa mère.
La rédaction