» Certes, personne n’a jamais vu le Père, sinon celui qui vient de Dieu : celui- là seul a vu le Père. »
_Philippe, dans la première lecture de ce jour, rejoind le char de l’ Ennuque Éthiopien._.
Cet homme désire rencontrer le Visage du Christ, mais il n’y arrive pas.
« Dis-moi, je te prie : de qui le prophète parle-t-il ? » demande-t-il à Philippe.
Ce pas est nécessaire pour une entrer dans une exégèse.
_C’est ici que, aidé d’un guide, qui, lui aussi a reçu le dépôt de la foi, nous rencontrons Dieu._
Nous apprenons à le connaître vraiment.
Dieu continue d’attirer à lui les hommes.
En certains lieux, cette expérience démarre lorsque tombent nos idoles ou lorsque nous commençons par comprendre intuitivement que le Terme de notre Vie n’est pas nous-mêmes*
_C’est l’expérience de l’Éthiopien et de nombreux témoins._
C’est aussi notre expérience, car Dieu suscite en nous la désir du bonheur.
Le désir de la plénitude.
« Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »
En Philippe, nous voyons la médiation de l’Eglise par qui la Parole de Dieu nous est transmise.
Si nous avons entendu parler pour une première fois de Dieu, c’est parce que l’Eglise nous en a parlé d’une manière ou d’une autre.
Le Dieu révélé est annoncé par l’Eglise.
« Et comment le pourrais-je s’il n’y a personne pour me guider ? » dit l’ennuique.
Nous reprenons cette Parole et nous nous mettons à l’écoute de la Parole de Dieu .
Le Seigneur sait que nous avons besoin d’un Philipppe.
D’une Église.
Cette Église, c’est celle des Apôtres à qui est confié le dépôt de la foi.
_C’est ce dépôt qui est enseigné jusqu’à ce que la Parole de Dieu nous est parvenue aujourd’hui._
Elle est reçue dans une communauté de baptisés.
C’est dans cette communauté que Dieu entre en dialogue avec chacun et avec tous.
Seigneur, renouvelle en nous la joie de t’appartenir
Père Serge Martin Ainadou