» Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? »
Question pragmmatique !
Il y a un interêt en jeu, même en suivant Jésus.
Ce n’est pas nous qui fixons les termes de cet intérêt.
C’est Dieu qui nous le garantit et nous en fait don.
» Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? »
La part qui nous revient est la meilleure.
Dans l’Evangile, le Seigneur nous rappelle cette part.
» Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle. »
Le centuple puis la vie qui ne finit pas.
Pierre a donc des réponses à sa préoccupation.
Dans cette préoccupation de Pierre, nous identifions aussi nos préoccupations les plus profondes.
La crainte de Dieu ne nous amène pas qu’à reconnaître à Dieu la place qui lui est due.
Elle assure que Dieu ne peut pas se tromper dans ses promesses et qu’il reste fidèle.
« Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? »
Dieu envisage pour nous de grandes choses.
Car pour lui nous avons été créés.
Seigneur, donne-nous la grâce de l’espérance.
Père Serge Martin Ainadou