Solennité de l’Assomption de Marie.
« Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Marie a cru en l’accomplissement de la Parole de Dieu.
Non seulement elle y a donné tout son cœur, mais c’est que cette Parole s’est accomplie dans sa vie.
C’est cela qui est intéressant à contempler le jour de la Solennité de l’Assomption de Marie.
» Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
A la lumière de la Seigneurie du Christ, Maître du Cosmos, on comprend mieux la position de Marie, sa mère, couronnée de douze étoiles.
Le livre de l’apocalypse parle de signes.
» Un grand signe apparut dans le ciel : une Femme,
ayant le soleil pour manteau,
la lune sous les pieds,
et sur la tête une couronne de douze étoiles. » lisons-,nous.
Soleil, lune et étoiles sont des éléments du cosmos.
Sur eux, Dieu a l’autorité.
Car Dieu est Souverain.
La position de Marie ayant le soleil pour manteau révèle bien la joie de la plénitude dans laquelle elle a été introduite en vertu des mérites de Son Fils mort et ressuscité.
Avec la Solennité de l’Assomption, le signe évoqué par le livre de l’Apocalypse cède la place à la réalité qu’il évoque.
Marie est couronnée dans la Victore de son Fils mort et ressuscité.
Car elle a été emportée en son corps et en son âme au Ciel.
Le Puissant fit pour son humble servante des merveilles.
L’Assomption de Marie apporte une vive lumière sur notre propre devenir en Dieu.
Déjà la promesse de notre éternité bienheureuse est prise au sérieux par Dieu et s’accomplit en Marie.
Dieu est fidèle à Sa Parole.
La finale de la lettre de saint Paul évoque cette promesse qui, par anticipation, s’accomplit en Marie par son Assomption.
» Alors, tout sera achevé,
quand le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu son Père, après avoir anéanti, parmi les êtres célestes,
toute Principauté, toute Souveraineté et Puissance.
Car c’est lui qui doit régner
jusqu’au jour où Dieu aura mis sous ses pieds tous ses ennemis. Et le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort, car il a tout mis sous ses pieds. »
L’Assomption de Marie nous introduit dans cette espérance qui n’est pas une rêverie.
Mais elle est authentique.
Avec Dieu, nous vainqurons la mort.
En Dieu, l’homme, corps et âme, restera debout.
C’est l’objet de la gloire de Dieu.
Marie n’est donc pas banale.
Dieu la choisit pour devenir le témoin de cette promesse qui en elle s’accpmpit.
En admirant Marie, c’est d’abord la Parole de Dieu que nous admirons.
C’est elle qui s’est faite chair en son sein et confère à nos pauvres corps mortels une vie qui ne finit pas.
A chaque Eucharistie, Dieu nous nourrit ainsi.
Il nous convertit.
Il veut sauver l’homme, corps et âme.
Marie est dite bienheureuse parce qu’elle sait que Dieu ne ment pas.
A notre tour, nous sommes invités à entrer dans cette confiance filiale.
Seigneur, donne-nous la grâce de la joie et de l’espérance.
Père Serge Martin Ainadou