L’expérience des disciples d’Emmaüs dans les Evangiles aide à méditer sur les miracles eucharistiques reconnus authentiques au long de l’histoire. Pour le Père Théodore Agbozo, prêtre béninois, la plupart se manifestent lors de la célébration de la messe, c’est-à-dire à la Fraction du Pain. Lc 24, 18-35
Le miracle de Lanciano en Italie
Dans un récent forum organisé par le Cercle de Réflexion et d’Evangélisation Les Maux de ma foi, les jeunes s’interrogent ( 2mf-ji), le Frère Roger Bessan, prêtre de l’Ordre des capucins, est revenu sur la sacralité de la sainte Messe, les modalités de participation du baptisé à l’Eucharistie et le respect dû à la Présence Réelle du Christ à l’Eucharistie. C’est le moment le plus privilégié qui soit, rappellent avec ardeur plusieurs témoins de la foi.
Dans l’histoire, Dieu permit que des fidèles deviennent témoins de ce qui se produit pendant ce Moment le plus fort qu’est la célébration de la Sainte Messe. C’est le cas du miracle eucharistique de Lanciano en Italie en 700. » Dans cette petite ville d’Italie se produit l’un des plus célèbres miracles eucharistiques. Comme beaucoup, le prêtre eut, au cours de la messe, quelques doutes sur la présence réelle de Jésus dans le pain et dans le vin qu’il allait consacrer. L’habitude de voir la blancheur d’un bout de pain peut laisser l’impression que l’on n’a affaire qu’avec un bout de pain. C’est alors que les espèces du pain et du vin se tansformèrent sous les yeux du prêtre en véritable chair et en véritable sang. Aujourd’hui encore, ce morceau de chair est conservé, avec quelques caillots de sang coagulés depuis l’an 700. » A la demande de l’Eglise, ces précieuses reliques furent analysées en 1070. Elles révèlent que la chair était celle du cœur d’un homme, et que le sang était frais (c’est-à-dire qu’il n’avait pas connu la corruption du temps). » precise le Père Serge Martin Ainadou.
A Buenos Aires, le miracle est aussi authentifié
Selon plusieurs sources, l’évènement est lieu un 18 août 1996. Alors que le Père Pezet venait de finir de célébrer la messe, comme toutes autres, une femme vient l’informer d’une découverte. En effet, celle-ci avait découvert une hostie abandonnée au fond de l’église. Le Père alla la ramasse pour la remettre dans le tabernacle, dans un petit récipient d’eau avec tous les soins necessaires. » Quelques jours plus tard, le 26 août, celui-ci s’aperçut que l’hostie s’était transformé en une substance toute couverte de sang. Il le signala à son éveque, Monseigneur Bergoglio — le futur pape François —. Sur l’accord de ce dernier, rapporte Aleteia, un quotidien catholique, la scène fut photographiée le 6 septembre 1996 et l’on s’aperçut alors que la substance étrange était en réalité un morceau de chair.
Apres trois ans, précise la même source, l’évêque de Buenos Aires, décida de soumettre à l’analyse scientifique ce lambeau qui ne présentait aucun signe de corruption, sans en préciser l’origine aux experts. Un laboratoire américain fut chargé de la mission. Voici la conclusion révélée par plusieurs sources :
« La matière analysée est un fragment de muscle du cœur (…) Ceci indique que le cœur était vivant au moment où l’échantillon a été prélevé. J’affirme que le cœur était vivant étant donné que les globules blancs meurent en dehors d’un organisme vivant. (…) Par ailleurs, ces globules blancs avaient pénétré les tissus, ce qui indique d’autant plus que le cœur avait été soumis à un stress intense, comme si son propriétaire avait été battu sévèrement au niveau de la poitrine. »
Aleteia https://fr-aleteia-org.
La participation à l’Eucharistie
Pour le Frère Roger Bessan, prêtre de l’Ordre des capucins et invité de la 52 ème édition du Forum du Cercle de réflexion et d’évangélisation Les Maux de ma foi, la liturgie dit le Culte public rendu à Dieu. C’est un moment précieux où l’homme vient en réponse à l’appel de Dieu. Tout l’être de la personne est donc mobilisé pour rendre grâce.
Annette, comptable d’origine camerounaise, fustige, pour sa part, certaines attitudes qui consistent à bavarder pendant l’actualisation du Saint Sacrifice de la Messe ou bien.à regarder sa montre en signe d’impatience ou bien encore à se laisser distraire par son téléphone portable. Pour René komba, catéchiste dans sa communauté, la Messe est le lieu par excellence où Dieu vient s’unir à l’homme afin de donner vie à son pauvre corps mortel. » On se doit de soigner notre participation à la sainte Messe » rappelle le Père Anaclet Lisboa, prêtre béninois.
Lionel Azelokonon