A l’heure du numérique, il devient urgent de discerner ce qui est vrai de ce qui ne l’est pas. Selon certains spécialistes du numérique, des Intelligences Artificielles ( IA) génèrent des images comme des fake news comme si cela venait d’une oeuvre humaine. Brigitte, devant son smartphone, reste interdite. Un ami venait de l’informer que l’image d’une présentatrice de Journal Télévisé qu’elle prenait pour une réalité n’était qu’un artifice généré par une Intelligence Artificielle (IA). » Je ne m’en reviens pas », confie-t-telle.
N’oublions pas que le monde réel demeure.
De plus en plus, des promoteurs du secteur du numérique demandent de faire une pause à propos de l’avancée des recherches sur l’Intelligence artificielle. Récemment, ce fut un moratoire de six mois qui fut introduit. La machine tend à déplacer le travail manuel vers le numérique, de manière à ce que l’on craint aujourd’hui une menace pour le travail comme pour toute l’epsèce humaine. L’IA est capable d’interpréter des signaux et d’anticiper l’intention du client, qu’il s’agisse de l’achat, de la mise à niveau, voire de l’annulation, et ce avant que toute disposition ne soit prise. Reposant sur les données en temps réel, l’IA peut proposer des offres exclusives et pertinentes de façon automatique ou amener les conseillers à la clientèle à soumettre l’offre la plus appropriée au moment opportun. Dans les secteurs hautement réglementés, l’IA peut également faire figure d’outil de transparence inestimable pour démontrer pourquoi vous proposez des offres spécifiques à des clients spécifiques et prouver l’absence totale de partialité, même inconsciente.
La question des philosophes, c’est de savoir cependant si la machine tendrait à remplacer la personne. A côté des nombreux avantages liées au recours à l’ntelligence Artificielle, on craint forcément des inconvénients. L’automatisation des métiers sous l’effet de la robotique, les progrès spectaculaires des technosciences, la généralisation des capteurs et des objets connectés ou encore les capacités bluffantes de l’intelligence artificielle, annoncent, sans doute, un nouvel ordre social et un bouleversement profond de l’économie. Pour Junior Gantin, ingénieur en réseau informatique, il n’y a pas lieu de craindre, car la Réalité Virtuelle représente un énorme avantage. Mais il va falloir faire attention pour éviter de confondre le réel avec le virtuel. Or, c’est aujourd’hui là la grande inquiétude. A l’heure de fake news, très développée par l’Exhortation apostolique post-synodale Christus vivit du Pape François, la question se pose de savoir comment discerner une vraie information d’une fausse information.
Intelligence Artificielle et bénéfices
Devant des images générées par l’Intelligence Artificielle, il y a, remarquent certains observateurs, une réelle menance pour l’information. Devant l’image d’une présentatrice de Journal Télévisé, il n’est pas facile pour le spectateur ou l’internaute de distinguer un robot d’une personne vivante et réelle. C’est pareil pour les modalités avec lesquelles fonctionne la génération d’informations infondées voire offensantes. » On ne sait pas si tout est à prendre au séreux », regrette Brigitte qui voit dans une telle menace pour l’information un début de brouillage anthropologique des repères humains. Pour elle, il va falloir tirer un maximum de profit de ces progrès, mais en restant prudent. C’est important de rester attaché à des sources crédibles en allant à la source de l »information.
Des images, crédibles, sont quelquefois partagées sur les réseaux sociaux. Les commentaires sont sérieux, mais les photos sont fausses, générées par des intelligences artificielles. Pour les créer, partagent certaines sources, il n’est pas nécessaire d’être un génie de l’informatique. « On peut jouer sur le format, on peut jouer sur la lumière, on peut jouer sur tout un tas d’éléments« , explique Gérald Holubowicz, journaliste spécialisé des médias synthétiques. En une fraction de seconde, une image presque parfaite est générée. Seuls quelques détails précis échappent encore à la technologie. Le logiciel, créé il y a un an, alimente la désinformation.