L’évènement de la célébration de la vie dans la fraternité a eu lieu le 29 mai dernier à l’occasion de la solennité de la Pentecôte. Dans leur paroisse, des jeunes se sont réunis à l’appel du Père Joël Chanhoun, aumônier diocésain de la jeunesse de Cotonou ( Bénin).
Être des porteurs d’espérance
C’est l’essentiel du message du Père Joël Chanhoun à l’endroit des jeunes du diocèse de Cotonou. Un message qu’il a structuré en trois points. Il s’agit essentiellement d’être porteurs d’espérance avec l’Esprit-Saint.
Avec l’Esprit Saint, porteurs d’espérance
« Alors que les fidèles recherchent parfois des solutions « rapides et superficielles » pour se libérer du passé, le Seigneur leur donne le Saint-Esprit », écrit l’aumônier. Il insiste sur le fait que « l’Esprit Saint ne nous rend pas seulement capables d’espérer, mais également d’être semeurs d’espérance, d’être nous aussi – comme Lui et grâce à Lui – des « paraclets », c’est-à-dire des consolateurs et des défenseurs de nos frères, des semeurs d’espérance ».
« L’aumônier de la jeunesse de Cotonou invite à être « une nouvelle génération de bâtisseurs qui, animés non par la peur ou par la violence, mais par l’urgence d’un amour authentique, sache poser une pierre après l’autre pour édifier dans la cité des Hommes la cité de Dieu ». De véritables collaborateurs de l’Esprit Saint pour édifier avec Lui « la civilisation de l’amour » ».
Avec l’espérance, ouvrir de nouveaux horizons
« L’espérance n’est rien d’autre que l’optimisme chrétien. Elle permet à l’homme de rester solide dans la foi, pleinement rassuré des promesses de Dieu », rappelle-t-il. Il cite d’ailleurs le Cardinal Robert Sarah dans son livre « Dieu ou rien : Entretien sur la foi » lorsqu’il précise que : « La foi est le fondement de l’espérance, nouvelle dimension de l’homme qui le conduit à la Divinité. (…) ».
L’espérance comme moteur de l’avenir
« En Jésus-Christ ressuscité, nous espérons un avenir définitif, « absolu » : l’avènement du Royaume du Père. En Lui, Dieu a délivré « tous ceux qui, leur vie entière, étaient tenus en esclavage par la crainte de la mort » (Heb 2,15) », écrit le Père Joël. Pour lui, « l’espérance chrétienne n’est donc pas une fuite en dehors de notre histoire, une évasion dans des paradis artificiels ou une perte de contact avec la réalité. Sans cet enracinement dans l’existence concrète, l’espérance chrétienne n’est plus que rêve et utopie. L’espérance chrétienne nous appelle à collaborer à l’édification du Royaume, c’est-à-dire à construire un monde plus juste, plus vrai, plus fraternel, et cela, malgré l’indifférence des uns et la « désespérance » des autres.
Jeune, la vie est un précieux cadeau
C’est dans le vicariat de Sacré-Cœur de Cotonou que Les Maux de Ma Foi a suivi spécialement en ce lundi de Pentecôte les activités qui ont meublé la journée. La méditation des mystères joyeux du Rosaire a ouvert la journée. Puis la célébration de la sainte messe présidée par le révérend Père Alphonse Adjanonhoun, prêtre du diocèse de Cotonou.
Autour des textes- Gn 3, 9-15.20 et Jn 19, 25-34-, le célébrant, dans son homélie, est revenu essentiellement sur la lettre pastorale « Choisir la vie » de Monseigneur Roger Houngbédji, Archevêque de Cotonou. Il s’agit, selon le Père Alphonse Adjanonhoun, d’un appel à l’écoute de l’Esprit. Il appelle à choisir parmi les multiples offres idéologiques contemporaines la défense de la vie, à dénoncer toute culture de la mort sous toutes ses formes, même les plus subtiles. Il a invité l’assemblée à bien choisir leur mentor dans le domaine de l’éducation sexuelle.
Des interventions sensibles et importantes de deux formatrices de l’Ecole de vie dans le diocèse de Cotonou, ont permis un meilleur ressourcement des participants en matière de questions de procréation. Ces interventions ont été suivies de moments de convivialité qui ont mis fin à la journée. Pour Vianney Gnonlonfoun, un jeune responsable de la coordination des jeunes de la paroisse Christ Roi (Cotonou), ce fut une journée enrichissante. « Parfaite à mon avis, elle nous a fait devenir porteurs du message pro-vie. Nous qui avons participé pourrons ramener plus de jeunes afin qu’ils puissent avoir la crainte de Dieu et que nous travaillions ensemble dans la maison de Dieu » a-t-il laissé entendre.
Abraham KOUMASSA