Le chômage reste un défi majeur pour notre société. Des jeunes soutenus par leur parents, font l’effort pour accéder à diverses formations. Ce pour devenir autonome dans le futur. Mais force est de constater qu’après la formation, l’insertion professionnelle devient un nouveau défi. A l’origine de ce problème, certains situent quelques difficultés. Entre la saturation du marché et des initiatives auto-entrepreneuriales, il s’agit de comment se préparer au nouveau défi d’un emploi. Dossier.
Des causes de difficultés de l’insertion professionnelle
L’insertion du jeune est un passage obligatoire. Mais, d’après certains éducateurs, cette démarche semble être souvent prise à la légère. Et pourtant, elle nécessite une bonne préparation.
Selon les spécialistes en gestion et en orientation, il est important que les parents comprennent que le diplôme n’est pas une finalité, mais qu’il annonce le début d’un nouveau processus : C’est l’insertion professionnelle. Ce n’est qu’à la fin de cette épineuse phase qu’ils pourront donc admettre l’autonomie financière de leur enfant comme une réalité.
La question de la saturation
Plusieurs raisons sont identifiées par les spécialistes et qui justifieraient la difficulté de l’insertion des nouveaux diplômés. Plusieurs sources citent la saturation du marché de l’emploi, d’une insuffisance d’entreprises disponibles, capables d’accueillir les nouveaux diplômés, le défaut d’initiatives entrepreneuriales…
A travers les séries de dossiers de Les Maux de ma foi sur la question de l’insertion professionnelle des jeunes, initiés depuis peu, plusieurs solutions sont envisagées. Avec des spécialistes, des pistes sont explorées.
Des pistes de solutions pour une bonne insertion professionnelle
Dans l’accompagnement des jeunes, les spécialistes insistent sur les relations ou connaissances qui favorisent ou facilitent l’insertion professionnelle. Il est conseillé de profiter de toutes les opportunités possibles pour agrandir son réseau relationnel, comme les conférences, les meetings, les lieux de rencontre… Agrandir mais surtout entretenir la relation au sein de son réseau. « Cette démarche commence déjà pendant la formation. Si elle est bien menée, le nouveau diplômé ne tardera pas à s’insérer. » confie Christian, un jeune conseiller en orientation professionnelle reçu sur l’émission Spécial jeune de Les Maux de ma foi.
Le nouveau diplômé est alors appelé à devenir un chasseur d’offre d’emploi et être à l’affût des opportunités. L’initiative de l’auto-entrepreneuriat permet ainsi à l’initiateur de s’auto-employer et d’employer d’autres jeunes aussi. C’est une perspective qui répond à l’insuffisance d’entreprises pouvant accueillir les nouveaux diplômés et à la saturation sur le marché de l’emploi.
Des compétences supplémentaires
Le jeune diplômé, pour garantir une bonne insertion, est également invité à acquérir des compétences complémentaires à ses diplômes, de sorte à créer le besoin auprès des entreprises.
« Il est naturellement autodidacte et multitâches. Il ne se limite pas à un champ d’action donné. Il est ouvert à toute sorte d’expérience : c’est à dire qu’il peut se retrouver à faire de la comptabilité alors qu’il est informaticien de formation » partage Christian. Le jeune en quête d’emploi peut se reconvertir donc en fonction du besoin du marché de l’emploi.
Martial DADONOUGBO